Document primaire
A (Algorithme, Auteur...)
B (Ballon d'essai, Benchmark...)
C (Cabochon, Codex...)
D (Dépêche, Dessin de presse...)
E (Élicitation, Embargo...)
I (Information, Image...)
L (Ligne éditoriale, Like...)
P (Packaging, Page...)
R (Raccord, Résumé...)
S (Scénario, Scoop...)
T (Tabloïd, Trace...)
V (Veille, Voix off...)
. n.m.
. Angl. Primary document
. Cult. documentaire
Définition
Le document primaire contient une information à caractère original ou inédit, organisée et mise en forme telle que l’auteur·e l’a voulue. Il se présente comme un document de première main ou un document de référence pour ses destinataires dont il contribue à combler les besoins.
Exemples
Il peut prendre de nombreuses formes (Sutter, 1998) :
- une forme textuelle : livre, périodique, publication officielle, rapport, manuel, brevet, etc.
- une forme iconique, sonore ou audiovisuelle : carte, plan, affiche, enregistrement sonore ou vidéo, film, œuvre d’art, etc.
Compléments
Les deux systèmes de production-diffusion des documents
On distingue le document primaire du document secondaire selon une classification établie d’après la nature du document. Celle-ci est déterminée par leur appartenance à l’un des deux systèmes de production-diffusion des documents (Fondin, 1992, 1995). Tout d’abord, le système primaire concerne, en amont, le chemin parcouru depuis la création de l’œuvre de l’auteur·e jusqu’à sa diffusion en passant par son édition. Ensuite, le système secondaire, situé en aval, désigne les moyens et dispositifs de signalement qui permettent aux destinataires de repérer et de récupérer les documents primaires.
Hors circuit éditorial
Un document primaire peut également ne pas être publié et faire l’objet d’une diffusion nulle ou restreinte (Sutter, 1998). C’est le cas de la littérature grise, ou littérature non conventionnelle (Pochet, 2005) constituée par exemple de documents internes à une organisation (rapports, études non diffusées, comptes-rendus, textes de cours, mémoires et thèses non publiées, rapports de stage, etc.) et des manuscrits - ou tapuscrits – à usage limité (correspondance, facture, note interne, etc.).
Typologie
Hubert Fondin (1992, 1995) a proposé de subdiviser la catégorie des documents primaires en deux types :
- les documents primaires bruts : ils contiennent des données brutes, c’est-à-dire sans ordonnancement ni mise en forme originale. On y trouvera des statistiques, des résultats d’enquêtes, toutes sortes de données discrètes comme les cours de la bourse pour ce qui est de l’ordre du quantitatif, mais également, sur un plan davantage qualitatif, les dépêches de presse, des listes de noms ou des corpus d’images ;
- les documents primaires élaborés : ceux-ci contiennent des informations qui portent la marque particulière d’un·e auteur·e, comme un livre, une photographie d’art, un film ou un album de musique.
Liens
Termes corrélés
Auteur·e ; Document ; Document secondaire ; Littérature grise.
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Bibliographie
ACCART Jean-Philippe, RETHY Marie-Pierre. Le métier de documentaliste. Le Cercle de la librairie, 2003.
BOULOGNE Arlette (Coord.). Vocabulaire de la documentation. ADBS, 2004.
FONDIN Hubert. Profession enseignant : Rechercher et traiter l’information. Hachette, 1992.
FONDIN Hubert. « L’information documentaire : théorie et pratique. In BENOIT Denis et al. Introduction aux Sciences de l’information et de la communication : Manuel. Les Éditions d’organisation, 1995. pp. 281-325.
POCHET Bernard. Méthodologie documentaire : Rechercher, consulter, rédiger à l’heure d’Internet. 2éme éd. De Boeck, 2005.
SUTTER Éric. « Document primaire ». In CACALY Serge (Dir.). Dictionnaire encyclopédique de l'information et de la documentation. Nathan, 1998.